LA COUR, L'ENCEINTE ET LES ABORDS
Puits et pavage romans - XIIII°s.
La façade nord par laquelle on accédait au logis par un pont-levis est en mauvais état. Le gros œuvre
n'ayant pour l'instant pas été traité.
La modification des réseaux hydrauliques aux abords de la maison, suite au comblement des douves et à
l 'écoulement des eaux de ruissellement du chemin de fer implanté au XIX° s. en limite de parcelle, pose de
nombreux problèmes de drainage des eaux pluviales.
La remise en service du réseau hydraulique d'origine de la cour semble devoir s'imposer sans que cela ne
soit insurmontable malgré les constructions du XIX° s. à l'est, en retrouvant les formes de pentes initiales.
Des traces dîtes de la «muraille» sont encore visibles à quelques centaines de mètres du logis, sous forme
d'un mur épais et long de plusieurs centaines de mètres. D'autres vestiges de murs subsistent ça et là.
Ces murs sont parfois encore coiffés de larges pierres de taille en forme de triangle.
La cour pavée :
La cour est constituée d'innombrables pierres « quartziques », plus fines et plus dures que le granit, aux formes
de molaires profondément ancrées dans la terre, ponctuées de granit, formant un dessin singulier.
Cette modénature permettait probablement de canaliser les eaux de pluie.
Le puits romain ou carolingien au centre du dessin pourrait faire office de citerne. Une étude est envisagée
par la DRAC Poitou-Charentes.
Le bâtiment Est :
L’aile primitive est détruite probablement vers 1850 comme en atteste le cadastre de 1813.
Un arrachement de mur circulaire ainsi qu’une baie du XV°s. tronquée témoignent d’une construction
précédente plus ancienne à la jonction avec le corps de bâtiment sud.
Le bâtiment d’origine est remplacé, à priori au XIX°s., par une grange au nord et deux étables au sud,
empiétant au passage sur les anciennes douves.
Le porche d’entrée :
Le porche principal et sa porte piétonne étaient accessible par un pont comme on peut le voir sur le cadastre
de 1813. Les logements des tambours de la herse sont encore bien visibles.
Une réservation verticale au dessus de la porte piétonne subsiste, elle pourrait être la trace du mécanisme
de pont-levis.
Une imposante pierre taillée barre le bas de la porte piétonne, elle serait destinée à contrarier l'accès des
cavaliers.
Le bossage des piliers du porche bien que partiellement détruit subsiste de part et d’autre de l’entrée.
Les bâtiments adossés au mur à l'intérieur ont été rebâtis aux XIX° et XX°s.
La tour nord :
Percée de nombreuses baies anciennes, la tour nord servit aussi de colombier, elle montre encore de nombreux boulins.
Des archères protègent encore l'accès principal. De nombreuses boulites permettent une vision dégagée des façades nord et ouest.
Une des plus belles baies sculptées est encore en place sur le pan est.
Restauration cour centrale et porche d'entrée
L'état initial :
Le pavage de la cour était recouvert d'une épaisse couche de terre et de ballast. Le porche d'entrée est fragilisé coté est. La partie haute du mur jouxtant le porche est effondrée. Les toitures des constructions annexes (anciennes étables) sont endommagées.
Travaux réalisés :
Déblaiement de la cour : mise au jour partielle du pavage et de la citerne centrale.
Démolition de constructions XIX° s.
Travaux à entreprendre :
Excavation du puits ou citerne remblayé à la fin du XVIIIe s.
Reprise des murs à l'est et à l'ouest du porche dont une partie effondrée.
Reprise du déblaiement de la cour composé d'un mélange de ballast et de terre
Etude du puits à venir par la DRAC.
Restauration du réseau hydraulique de la cour.
Reconstruction du portail d'entrée et de la porte piétonne